17 janvier 2013

la femme triangulaire.

elle est, dans les espaces, perspective d’envolées.
de vent elle remplit places et carapaces
et de ses audaces tresse des plaines dorées.
elle est mon triangle d’abandon
solitaire en détresse je reste
immobile dans son souffle, dans ses vertèbres floues.

dans le sable elle danse à peine,
tellement elle est douce et fière,
réceptacle de prières à son avantage,
perdue dans les cieux pastels toujours plus clairs.

chez elle il fait jour, elle est la nuit
emplie de papillons enivrés de chair.
découpe tes silences, tendres miettes de tes lèvres,
montre moi les grisailles, les nuits, de tes yeux recouverts d’émail. Ah!

pour ma chère amie Léa, dans une nuit d’hiver arrivée à l’avance.